Le Codap te donne rendez-vous le jeudi 1er septembre dès 16h30 pour son traditionnel Café des Libertés : un moment de rencontre et d’échanges, où des jeunes engagé·e·x·s dans le domaine des droits humains, expert·e·x·s et grand public se rencontreront et discuteront des enjeux liés au chômage et à la précarité croissante des jeunes, de ses conséquences, mais également des alternatives de lutte et de résilience.
Cette rencontre sera suivie d’une réception politique dès 18h30 durant laquelle se rencontreront représentant·e·x·s de la solidarité internationale, politiques genevois·e·x·s et jeunes défenseur·e·x·s des droits humains actif·ve·x·s à Genève et ailleurs.
Nous nous réjouissons tant de vous y voir ! 😊
L’entrée est libre. Afin de faciliter l’organisation de cette rencontre, inscrivez-vous ici ⤵️
https://codap.org/agenda/la-resilience-avant-lage-comment-faire-face-a-la-precarite-croissante/
Introduction : Une jeunesse en quête de sens dans le monde du travail
Dans un monde en constante mutation, les jeunes se retrouvent confrontés à de nouveaux défis sur le marché du travail. Entre quête de sens, précarité, pression sociale et aspiration à l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, leur rapport au travail évolue profondément. L’événement Café des Libertés & Réception du 01.09.22 s’est révélé être un véritable espace d’expression, de débat et de réflexion sur ces mutations. Il a réuni jeunes, experts, militants et professionnels autour d’un sujet crucial : la place des jeunes dans le monde professionnel d’aujourd’hui et de demain.
1. Qu’est-ce que le Café des Libertés ?
Le Café des Libertés est bien plus qu’un simple événement : c’est une plateforme d’échange citoyen où la parole est libre, engagée et constructive. Porté par des associations de défense des droits humains, il vise à encourager le dialogue entre les générations, à éclairer les enjeux actuels et à promouvoir des solutions concrètes aux problématiques sociales.
2. La Réception du 1er septembre 2022 : Un moment fort:
L’édition du 1er septembre 2022 a mis à l’honneur les jeunes face au monde du travail, un thème d’autant plus pertinent à la sortie de la pandémie de COVID-19. La réception a accueilli des témoignages variés, allant de jeunes entrepreneurs à des syndicalistes, en passant par des chercheurs en sociologie du travail. Un véritable miroir des réalités multiples que vivent les jeunes aujourd’hui.
3. Un marché du travail en transformation:
Les jeunes d’aujourd’hui entrent sur un marché du travail profondément bouleversé. Automatisation, télétravail, plateformes numériques et instabilité économique redessinent les contours des emplois traditionnels. Cette mutation rapide crée de l’incertitude, mais elle ouvre aussi la voie à de nouvelles opportunités pour celles et ceux qui savent s’adapter.
4. Les aspirations nouvelles des jeunes travailleurs:
L’un des points forts de la réception a été de souligner que les jeunes ne veulent plus “travailler pour travailler”. Ils recherchent désormais :
Du sens dans leurs missions
Une éthique dans les pratiques de leur entreprise
Un équilibre vie pro / vie perso
La reconnaissance de leur contribution
La possibilité d’évolution rapide
Ils aspirent à un monde professionnel où leurs valeurs ne sont pas sacrifiées au nom de la rentabilité.
5. La précarité : une réalité persistante:
Malgré leur dynamisme et leur créativité, les jeunes restent parmi les plus touchés par la précarité. Entre stages non rémunérés, contrats à durée déterminée, auto-entrepreneuriat par défaut et chômage de longue durée, beaucoup peinent à s’insérer durablement. Ce constat a été largement documenté durant l’événement, à travers des témoignages poignants.
6. Entrepreneuriat et engagement : une nouvelle voie:
Face aux limites du salariat classique, de plus en plus de jeunes se tournent vers l’entrepreneuriat, souvent avec un fort engagement social ou écologique. Créer son propre emploi devient une manière d’exprimer ses valeurs tout en répondant aux besoins d’un monde en crise. De jeunes entrepreneurs présents à la réception ont partagé leurs parcours, souvent semés d’embûches, mais porteurs d’espoir.
7. L’importance des soft skills et de l’éducation:
Un autre axe de réflexion a été la question de l’éducation et de la préparation au monde du travail. Il est apparu que les compétences humaines (soft skills) – comme la capacité à communiquer, à collaborer, à s’adapter – sont devenues tout aussi essentielles que les compétences techniques. De nombreuses voix ont plaidé pour une réforme de l’éducation qui intègre mieux ces enjeux.
8. Le rôle des institutions : un appel à l’action:
Les jeunes ne peuvent pas tout faire seuls. Les institutions – publiques, éducatives, économiques – ont un rôle crucial à jouer pour soutenir leur insertion et leur épanouissement professionnel. Durant l’événement, des propositions concrètes ont été avancées :
Mise en place de dispositifs d’accompagnement renforcés
Encouragement à la formation continue
Soutien à l’innovation sociale
Lutte contre les discriminations à l’embauche
9. Une jeunesse engagée et lucide:
Loin de l’image d’une jeunesse désabusée, les interventions au Café des Libertés ont montré des jeunes engagés, lucides et porteurs de propositions. Ils sont conscients des défis à relever, mais refusent le fatalisme. Ils réclament des transformations profondes et veulent être acteurs du changement.
10. L’impact du numérique sur les carrières:
Le numérique a radicalement changé les manières de travailler, et les jeunes sont souvent les premiers à en maîtriser les codes. Mais cette hyperconnexion peut aussi être source de stress, de surcharge mentale, voire de burn-out. Le débat a mis en lumière le besoin d’une régulation plus humaine de l’usage des outils numériques dans le monde du travail.
Conclusion : Un monde du travail à réinventer avec les jeunes:
L’événement du 01.09.22 Café des Libertés & Réception a permis de dresser un état des lieux aussi nuancé que révélateur : les jeunes ne rejettent pas le travail, ils veulent le réinventer. À travers leurs aspirations, leurs engagements et leurs innovations, ils dessinent un futur professionnel plus éthique, plus inclusif et plus durable.
Pour que ce futur advienne, il faudra leur donner les moyens d’agir, la place d’exister et la liberté de créer. Le monde du travail ne peut évoluer sans eux. Il est temps de les écouter, de les soutenir et de co-construire avec eux l’emploi de demain.
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